mardi 7 mai 2019

Le voleur de Bagdag - Raoul Walsh 1924

Résultat de recherche d'images pour






À 40 ans, Douglas Fairbanks est au summum de sa gloire. Tout lui réussit. Avec sa femme Mary Pickford, il forme LE couple royal du cinéma. Ils sont devenus les deux vedettes les plus populaires du cinéma muet, les figures emblématiques du star-system, lequel avait profondément modifié l'ossature et les exigences de la profession. Le cinéma s'articulait désormais autour du vedettariat, et le rapport que le public entretenait avec ses stars, constituait le ressort grâce auquel l'industrie cinématographique se développait. Plus que le film en lui-même, le public venait avant tout voir évoluer sur écran ses stars préférées. Comme l'écrit très justement Kevin Brownlow, dans son livre consacré aux débuts du cinéma, Hollywood les pionniers : "Chaque gramme d'énergie créative était canalisé pour rapprocher la star du public."  Douglas Fairbanks lui-même permettait au public, moyennant finance, d'assister au tournage de ses films et à ses prouesses acrobatiques.  


En 1919, avec Charles Chaplin,  D.W. Griffith , ils fondent ensemble la United Artists, le premier studio indépendant de l'histoire du cinéma. En tant qu'acteur, Douglas Fairbanks a déjà derrière lui une carrière  bien étoffée : Zorro,  D'Artagnan et Robin des Bois, figurent au menu de ses tableaux de chasse, soit autant de héros populaires auxquels le public aime s'identifier. 


Pour la mise en scène, il fit appel à Raoul Walsh, réalisateur de 36 ans qui s'était plutôt remarqué jusque-là en tant qu'acteur, dans le rôle de John Wilkes Booth, l'assassin du Président Abraham Lincoln, dans Naissance d'une Nation de D.W. Griffith, sorti en 1915. Il n'avait à son actif que des films de cowboys et de gangsters, et quand Douglas Fairbanks lui proposa de réaliser le voleur de Bagdad, Raoul Walsh hésita un moment, mais après avoir vu les décors déjà construits pour les besoins du film, et avoir déambulé dans un Bagdad féérique et imaginaire, il en eut le souffle coupé, et décida de se mettre à l'ouvrage sur-le-champ ! Les décors, d'une beauté saisissante, sont l'œuvre de William Cameron Menzies. Ils incarnent, à eux seuls, toute la démesure et les fastes des palais orientaux, et sont à l'image de ce film au budget pharaonique de près d'un million de dollars...!


Ces aventures exotiques, emmenées par le plus séduisant des princes des voleurs, sont un enchantement. Armé de son éternel sourire de jeune premier, Ahmed, alias Douglas Fairbanks, multiplie les cabrioles et les acrobaties, rebondit comme un beau diable, ce type est une vraie pile électrique !! Bien sûr, son style grandiloquent et emphatique peut agacer, mais le film met surtout en avant ses qualités athlétiques et sportives.   


La bande sonore, signée Carl Davis, est époustouflante ! Librement inspirée du poème symphonique, Shéhérazade, du compositeur russe, Rimski-Korsakov, elle distille un souffle épique d'une vitalité extraordinaire et démontre, combien une partition est déterminante dans la restauration des films muets, et  peut, à elle seule, décider de la réussite du projet. Pour exemple, le final galopant épouse à merveille la chevauchée guerrière du virevoltant prince Ahmed en quête d'une armée salvatrice. Je n'ai pas trouvé un tel souffle dans les éditions précédentes.

La qualité d'image est exceptionnelle, pour une œuvre qui va sur ses 100 ans ! La meilleure qu'on ait proposée jusqu'à maintenant. Une définition remarquable, et une texture chaleureuse, agrémentées par de bien jolies teintes vertes, mauves, jaunes, orangées et bleues, qui ont chacune une signification propre. Ces teintures ont été rajoutées et ne figurent pas dans les copies d'origine.


Si les trucages prêtent à sourire dans les séquences de combats avec les monstres préhistoriques, à d'autres moments, ils sont vraiment bien exploités (scène de la corde magique, celle où Ahmed devient invisible...) et sont carrément bluffants dans l'extraordinaire final du tapis volant ! Suspendu à une grue de 30 mètres de haut par six cordes de piano invisibles, le tapis persan posé sur une fine structure en acier de 2 cm, filait à près de 40 km/heure .... De l'aveu de Douglas Fairbanks, tenir en équilibre à cette vitesse tenait de l'exploit... On oserait le contredire...



Quelques bonus :


- Raoul Walsh a écrit ses mémoires, Un demi-siècle à Hollywood, un livre qui permet de mieux comprendre la genèse de ses films. J'ai scanné le chapitre consacré au tournage du film le voleur de Bagdad, et intitulé : il était une fois un tapis volant. (PDF - 9 p)
- Le Palais des Mille et une Nuits : Georges Méliès 1905. (Remux DVD - 21 mn - MKV)
- Ciné pour tous 1919. (PDF - 2 p)
- Cinémagazine 1921.(PDF - 6 p)
- Cinémagazine 1922.(PDF - 7 p)
- Cinémagazine 1923. (PDF - 3 p)
- Cinémagazine 1924. (PDF - 7 p)

Liens Bonus :

https://1fichier.com/?5rqduypf0p06s7he3eea

https://uptobox.com/twmehnoj0gfe


Rajout des bonus figurant sur le DVD édité par Arte Vidéo, comprenant :

- En trois parties, les interventions de Patrick Brion et de Bernard Eisenschitz, qui reviennent sur ce qui fut le dernier grand film spectaculaire de l'époque du muet. Décors, trucages, effets spéciaux, contexte historique, tout est brillamment décortiqué par nos deux historiens. (Remux DVD - 15mn - MKV- VF avec st anglais et allemand)
- Claudine Kaufmann explique dans le détail l'origine des teintures, et met en perspective l'indispensable travail de restauration, pour présenter ces vieilles copies au public. (Remux DVD - 8mn- VF avec st anglais et allemand)
- Grief in Bagdad : sorti en 1925 et réalisé par Benjamin Stoloff. Ce court métrage est une parodie du film de Raoul Walsh, avec des chimpanzés pour héros... (Remux DVD - 10mn - MKV -cartons anglais st français),
- Petit livret de présentation signé Catherine Bot (pdf - 2p) 

Liens Bonus :

https://1fichier.com/?wntqhx60vnn1xpxhqr56
https://uptobox.com/mj2kyanss8yo


Lien pour le film : 

https://1fichier.com/?8gmwu8otlt94mrs32hz2
https://uptobox.com/v0oltvqhzaqu

Remux Bluray (1920x1080)
Muet avec des cartons anglais sous-titrés en français.
Kermite.

10 commentaires:

  1. Cher Kermite,

    Grâce à toi et à ton site, j'ai pu découvrir ce chef-d'oeuvre, ce film exceptionnel dans une qualité qui l'est tout autant. Ma découverte de l'année, assurément !

    Et merci d'avoir passé ton temps à sous-titrer la version Blu-ray éditée par Cohen Group Media.

    J'ai pu découvrir, grâce à toi, Douglas Fairbanks... un acteur formidable dont il me tarde de découvrir les autres films.

    Mille mercis, Kermite !

    RépondreSupprimer
  2. Hello Tommy !


    Oui, cette version est certainement la meilleure dont on dispose actuellement. Grâce à sa B.O flamboyante, elle surclasse toutes les autres. Voilà pourquoi je me suis décidé à synchroniser manuellement les sous-titres. Le résultat en valait vraiment le coup ! Mais pas sûr que je renouvelle l'expérience, parce qu'il faut être fichtrement maso pour y passer autant de temps….
    Ce qui est rageant, bien sûr, c'est de constater que beaucoup de ces vieux films nous viennent directement des États-Unis, en VO, sans sous titres français... Les éditeurs en Europe ne se bousculent pas pour sortir ces pépites en Blu-ray, et c'est dommageable, non seulement pour les films muets, dont certains, subissant les outrages du temps, auraient besoin d'un sacré brin de toilettage, mais pour le cinéma tout court, qui ne ressort pas grandi de cette absence de publication….
    Les films ont tout de même vocation à être vus, que je sache….!
    Heureusement, en France, nous avons Lobster Films, dirigé par l'inaltérable et passionnant Serge Bromberg, qui réussit à déterrer de véritables trésors.
    Sans ses efforts acharnés, certains de ces films auraient, à coup sûr, connu une disparition bien regrettable...
    Grâce à sa fine équipe, des joyaux du cinéma, restaurés et présentés sous leur meilleur jour, nous sont enfin accessibles !
    Malheureusement, beaucoup de films muets, pour d'évidentes raisons économiques, restent dans les tiroirs. et c'est bien triste.

    PS : Ce que j'aime dans les blogs, c'est qu'on y fait souvent des découvertes, et j'ai été plutôt bien servi avec le tien, entièrement consacré à Errol Flynn ! J'aime les initiatives personnelles et originales, qui sortent des sentiers balisés. C'est vraiment de la belle ouvrage. Et je salue tes efforts déployés pour réaliser cette gigantesque centrale d'informations. Chapeau et respect pour ton impressionnant travail d'archivage ! Tes articles et commentaires sur les films où figure Errol Flynn donnent vraiment envie d'en (re)voir certains.
    Pour l'instant, je n'ai fait que survoler rapidement ton blog, mais je ne manquerai pas d'y laisser quelques commentaires, pour saluer ton travail !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Kermite, c'est très sympa. Mais le temps me manque pour le compléter...^^

      Sinon, je suis entièrement d'accord avec toi. Les USA sont un vivier de classiques souvent somptueusement restaurés. Mais ils arrivent rarement en France. Comme tu le dis très bien ci-dessus, la consolation vient de Lobster et de sa collection "orange".

      Seul point négatif : vu que, pour certains films, de sublimes copies restaurées existent, dommage de ne pas les sortir en Blu-ray...

      Concernant "LE VOLEUR DE BAGDAD", je ne comprends pas du tout pourquoi la version Cohen n'est jamais sortie en France. Elle est, tout comme le film, sublime. Je me répète, mais heureusement que des gens comme toi passent leur temps à sous-titrer ces films pour les rendre accessibles au public francophone.

      Depuis ma découverte du "VOLEUR DE BAGDAD", je me suis penché sur la carrière de Douglas Fairbanks en commandant le double DVD Lobster "THE MARK OF ZORRO / DON Q, SON OF ZORRO". De très beaux films, de belles copies.

      J'ai également commandé aux States le blu-ray Kino de "THE HALF-BREED" / "THE GOOD BAD MAN", deux westerns (1916) avec Doug. Je ne les ai pas encore regardés, mais juste fait un "check" pour voir la qualité des copies. Et là, à mon grand étonnement, je vois que ces deux films ont été restaurés en partenariat avec la Cinémathèque française, et que certains fragments de "THE HALF-BREED" ont été fournis par Lobster. Et pourtant, aucune diffusion en France, que ce soit en DVD ou à la télévision ("Cinéma de Minuit" ou Arte). C'est vraiment dommage, mais ce n'est pas un cas isolé. Il suffit de regarder le catalogue de Flicker Alley et les films français qui s'y trouvent, tous inédits en DVD chez nous (Gribiche, Feu Mathias Pascal, Kean, La Maison du Mystère, Le Brasier Ardent,...).

      On saluera quand même l'arrivée prochaine, chez Gaumont, de deux films muets de Jean Epstein et un de Jean Durand.

      Mais pour le moment, je continue à voyager sur ton blog, et je me permets de prendre "ROMANZE IN MOLL. Merci Kermite !!

      Supprimer
    2. Ah oui Tommy…..le temps, c'est vrai qu'on en manque cruellement….on court toujours après, et en définitive, il finit toujours par nous rattrapper.
      Tu as raison pour les Blu-ray, c'est vraiment dommage que Lobster Films n'en édite pas plus, et se cantonne encore, malgré tout, au DVD (une question de coût uniquement ?). Pouvoir disposer de copies restaurées et ne pas leur faire honneur en les éditant sur des supports HD, c'est tout de même ballot !
      À l'heure du tout HD, et même de l'Ultra HD, je ne comprends pas la persistance du DVD en tant que support physique. Les Etats-Unis ont, sur ce terrain-là, plus d'un train d'avance sur nous, Européens.

      Plus généralement, ce qui est sidérant, c‘est de constater comment le marché du DVD en France réussit à se maintenir à flot et à perdurer, alors que les ventes de Blu-ray peine à décoller vraiment, et baissent même pour l'année 2018 ! (Seulement 11 Millions de galettes Blu-ray contre 53 millions de DVD…) Un comble. La faute à un catalogue peu fourni, ou à des habitudes peu enclines au changement ? Je sais que les anciennes générations gardent précieusement leur bon vieux lecteur DVD, et ne comprennent pas toujours l'intérêt à changer de matériel pour passer au Blu-ray….
      En France le marché est plus orienté vers le DVD, alors qu'aux États-Unis la vente de Blu-ray fait pratiquement plus de 60 pourcent des ventes de disques. La bascule dans la HD a été faite chez l'Oncle Sam, mais la France, elle, est à la traîne. Un exemple parmi tant d'autres : The Black Pirate, avec justement Douglas Fairbanks, est sorti en 2010 chez Kino, alors qu’on l’attend toujours chez nous en Blu-ray...
      Dommage aussi que les éditeurs étrangers ne fassent pas le petit effort (financier) de sous-titrer les BR en français...
      Je n'oublie pas que le prix prohibitif des BR peut être un frein à la consommation, même si on assiste, parfois, à des offres promotionnelles alléchantes. J’ai récemment acheté dans une grande enseigne, (Cora pour ne pas la citer) des Blu-ray Gaumont, neufs, pour la modique somme de 7,5 euros l'unité ! Les bras m'en sont tombés quand j'ai vu le prix ! Et parmi la vingtaine de titres proposés, pas la collection de la 7ème compagnie ou d'autre niaiseries du même genre, non non, des choses admirables, Daïnah la Métisse de Jean Grémillon, Mollenard de Robert Siodmak, Samson de Maurice Tourneur, Cette vieille canaille d'Anatole Litvak, et j'en passe, avec, qui plus est, pour chaque film, des bonus de qualité. Donc, après ça, difficile de ne pas trouver honteux et scandaleux le prix de certains DVD, gravitant autour de 20 euros... De toute manière, je pense que si les éditeurs ne revoient pas leur grille tarifaire, le marché finira, à la longue, par se tarir.

      Supprimer
    3. Pour en revenir aux films muets, ce qui pèse aussi dans la balance, c'est qu’ils n'attirent pas, ou trop peu, la convoitise des investisseurs. Au final, la question des retombées économiques est toujours au centre des débats... Pourtant, la restauration des films est un enjeu essentiel, et la sauvegarde du patrimoine cinématographique, une nécessité vitale. Bien évidemment, pour cette tâche, il faut pouvoir s'en donner les moyens, et c'est aujourd'hui encore loin d'être le cas….
      Il existe malgré tout des circuits de financement qui sortent des créneaux traditionnels.
      J'ai, par exemple, participé cette année, à un projet de financement initié par Lobster Films. Le but étant de numériser en 4K de vieilles bobines de films nitrate, hautement inflammables, et vouées, à plus ou moins long terme, à la décomposition. Le choix des films s'est porté sur l’histoire du train et du chemin de fer, et tout le projet s'est articulé autour de cette thématique. Autant dire que l’aventure s’avérait passionnante, et réunissait au total près d’une centaine de vieux films, dont les plus anciens remontent au temps des pionniers du cinéma (1895). Mais on pouvait y trouver tout aussi bien des films bien plus célèbres, comme The Iron Horse de John Ford. Malheureusement, sur les 130000 euros nécessaires à sa réalisation, seuls 8000 euros ont été collectés. Bien trop maigre pour que le projet voie le jour. Cette initiative est donc tombée à l'eau, à mon grand regret, et c'est franchement dommage, parce que le financement participatif pourrait être une alternative intéressante au circuit traditionnel de l'édition.

      Pour Douglas Fairbanks, cher Tommy, si tu ne les as pas déjà vus, je te conseille vivement, The Black Pirate, ainsi que, Robin des Bois et le Masque de fer, les deux derniers étant réalisés par le grand Allan Dwan.
      Du grand spectacle, somptueux divertissement.
      Personnellement, alors qu’elles affichent presque cent ans au compteur, ces vieilles bobines m’enchantent, et me procurent toujours autant de plaisir.

      Supprimer
    4. Salut Kermite !

      Pour THE BLACK PIRATE (1926), je possède l'édition KINO en V.O. pure. Film et images sublimes. Par contre, pour ROBIN DES BOIS, THE GAUCHO et THE IRON MASK, les éditions DVD KINO, réputées les plus belles sur le marché, sont out of stock et à des prix exagérés sur les marketplaces. Quant aux éditions Bach films / Odyssée du Cinéma, non merci... J'essaie de préserver mes yeux^^ J'attendrai donc patiemment que KINO les sorte en Blu-ray. J'espérais que Lobster s'en charge. Je leur ai envoyé un mail en ce sens, mais apparemment, ce n'est pas à l'ordre du jour...

      Je continue quand même à explorer la carrière (exceptionnelle) de Douglas Fairbanks. Dernier film visionné : WHEN THE CLOUDS ROLL BY / CAUCHEMARS ET SUPERSTITIONS (1919). Le premier film de Victor Fleming, délirant et jubilatoire. Un petit chef-d'oeuvre !

      Hormis Fairbanks, grâce à toi, je découvre Helmut Kautner. Merci de nous mettre à disposition quelques-uns de ses films. J'ai beaucoup aimé ROMANZE IN MOLL. J'ai hâte de visionner LA PALOMA, SOUS LES PONTS et LE GENERAL DU DIABLE...

      Supprimer
  3. Pour en revenir à THE THIEF OF BAGDAD, Patrick Brion vient de le diffuser au Cinéma de Minuit. Malheureusement dans la version restaurée en... 1996 (!!), avec une musique additionnelle de Gaylord Carter à l'orgue de wurlitzer. Horrible et soporifique. Quelle occasion manquée ! Je garde précieusement la version Cohen (+ STF) que tu nous as mise à disposition...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, tu as raison Tommy, cette version diffusée par Patrick Brion au Cinéma de Minuit est à proscrire de toute évidence...Si on veut ménager ses oreilles, mieux vaut éviter l'orgue de Wurlitzer…
      Comme quoi, et on aurait tort de le sous-estimer pour les films muets, une bonne partition musicale peut faire toute la différence…
      Je confirme, la copie de, The Black Pirate, chez Kino est sublime, hélas non sous-titrée en français... J'avais, un moment, envisagé de le faire, mais je n'ai trouvé aucun fichier de sous-titre sur la Toile.. Dommage...Parce que mon petit doigt me dit qu'on va devoir encore attendre longtemps avant que le Blu-ray ne sorte chez nous….
      Mais qui sait, je peux me tromper !
      Au plaisir !

      Supprimer
  4. Merci tu me sauves, mon DVD était fichu pfff

    par contre 36 go ouch

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, c’est du lourd ! Mais c’est la politique de la maison, je présente toujours les œuvres dans leur format brut, sans aucune altération du son et des images. Je privilégie la qualité : ces vieilles bobines, que le temps a miraculeusement préservées, méritent d’être vues dans des conditions optimales. Et c’est encore plus criant avec THE THIEF OF BAGDAD ! La restauration offerte par Cohen Media Group de ce grand classique du cinéma muet est tout simplement superbe, il serait vraiment dommage de s’en priver !

      Supprimer